Docteur Pierre NAHON

Chirurgien
Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique


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Les retouches chirurgicales pour parfaire un résultat sont logiques


Chirurgie esthétique secondaire : les retouches chirurgicales et les reprises pour "vieillissement"

La chirurgie esthétique secondaire est comme son nom l’indique, le fait d’intervenir une seconde fois pour le même motif

Cette nouvelle intervention qui est fait dans la même optique générale que la première va de la simple retouche pour parfaire le résultat, à la reprise totale d’une intervention, voire encore plus loin à la réparation de dégâts occasionnés par cette première intervention de chirurgie esthétique.
Il y a bien sûr une grande différence entre la retouche et la réparation faisant intervenir quelque fois des techniques plus ou moins complexes de chirurgie reconstructrice.
Les retouches en chirurgie esthétique et la reprise chirurgicale pour vieillissement vont dans le même sens. Elles visent à améliorer une intervention primaire réussie. Elle ne demandent pas de procédés complexes et se font le plus souvent avec plaisir.

La chirurgie esthétique secondaire : la retouche

Elle peut être définie par tout ce qui est fait sous anesthésie locale, facilement et rapidement pour parfaire le résultat ; ablation d’une cicatrice résiduelle visible, correction d’un lobule d’oreille légèrement déformé, petite lipoaspiration complémentaire...
Ces petits gestes qui apportent souvent la touche finale pour gommer le caractère imparfait de la première intervention de chirurgie esthétique sont essentiels. Ce sont des gestes légers, faits sans immobilisation que tout chirurgien consciencieux souhaite autant que le patient, car ils corrigent un petit défaut qui peut gâcher inutilement un bon résultat déjà acquis.
Ces gestes loin d’être l’aveu d’un échec opératoire, ne sont bien souvent que la recherche de la "perfection" ou du moins de la plus belle qualité de résultat.
Ils ne remettent pas en cause la structure générale de l’intervention de chirurgie esthétique primaire et sont dans la grande majorité des cas, facilement compris et admis par les patients. C’est le petit quelque chose qui assombri inutilement un bon travail et qu’il ne faut pas conserver. Le chirurgien esthétique le sait et fera tout pour satisfaire son patient. Quelque fois il suggérera lui-même la retouche alors que le patient n’est pas forcement demandeur.
Ces retouches sont faites en temps voulu, le chirurgien, suivant l’évolution de son intervention, sait à quel moment précis il réglera définitivement ce petit détail.
Il le choisira en appréciant la résorption des œdèmes, l’établissement des cicatrices, en fait, "la mise en place" de l’opération de chirurgie esthétique primaire et la récupération de la souplesse.
Les périodes d’amélioration sont quelques fois plus longues que prévues et rien ne sert de se précipiter pour faire une retouche inutile que le temps lui seul aurait pu corriger.
Ces retouches sont faites le plus souvent par le praticien qui a effectué l’intervention de chirurgie esthétique primaire.
Elles font partie du suivi et sont assurées par le chirurgien dans la majorité des cas avec plaisir et gracieusement.
Elles peuvent aussi être faites par un autre chirurgien à l’occasion d’une intervention de chirurgie esthétique différente tout en conservant le même caractère d’amélioration et non d’échec.
Un nouveau praticien consulté pour une retouche conseillera le plus souvent à son patient de retourner voir le premier chirurgien esthétique.

La chirurgie esthétique secondaire : la reprise chirurgicale pour "vieillissement" de la première intervention

Le " vieillissement" de la première intervention est la détérioration du résultat primaire avec le temps qui passe. La peau qui un composant primordial de toutes les interventions de chirurgie esthétique, se distend avec le temps. Ainsi une ptôse mammaire peut se reproduire au bout de 7 ou 8 ans. Un nouveau lifting peut etre indiqué 13 ans après le premier. Un excédent cutané des paupières peut récidiver après 10 ou 15 ans.
Une patiente qui a eu un lifting correctement réalisé, peut au bout de plusieurs années d’évolution éprouver le besoin de corriger à nouveau la récidive de la ptôse cutanée. Cette nouvelle intervention qui est aussi une intervention de chirurgie esthétique secondaire ne pose par contre, pas plus de difficulté que la première. Le tissu cicatriciel est présent et réduit au strict minimum, sans modifier les structures et gêner la dissection car l’intervention de chirurgie esthétique primaire a été bien réalisée. La demande et l’intervention dans ces cas s’apparentent à peu de choses près à une première demande. La nouvelle intervention doit par contre tenir compte des incisions déjà faites pour ne pas augmenter la rançon cicatricielle finale.
Au contraire même, elle doit toujours chercher à déplacer d’éventuelles cicatrices visibles pour les amener dans des régions cachées.