LES INTERVENTIONS > Sur le visage > Le nez
Le nez est une construction précise et parfaite, à l’image d’un puzzle sophistiqué dont toutes les pièces s’emboîtent parfaitement, mais avec la touche magique de la nature en plus.
Il est non seulement immédiatement et en permanence visible, mais se signale aussi par ses mouvements et sa capacité à faire du bruit dans certaines occasions.
Tout cela en fait un organe "vivant" d’importance majeure dans la physionomie statique et dynamique du visage.
Enfin de part sa position la plus en antérieure, c’est lui que l’on voit en premier, surtout quand il est particulièrement en avant.
Il monopolise alors la lumière et l’attention de l’interlocuteur, bien malgré lui, l’empêchant de capter la totalité du regard.
Il est constitué en gros de trois arches, une supérieure osseuse, deux moyenne et inférieure cartilagineuses. L’arche inférieure ou alaire, définie la pointe du nez.
Ces trois arches sont à cheval sur une cloison cartilagineuse rigide et médiane, qui sépare les deux fosses nasales (conduits aériens). Le nez est délimité en haut et en bas par deux angles, l’un avec le front, l’autre avec la lèvre supérieure.
Ces structures ostéocartilagineuses sont recouvertes par la peau au dessus et la muqueuse en dedans.
En pinçant son nez dans la partie haute on sent bien qu’il est indéformable, (os), par rapport a la partie basse qui l’est, (cartilage). En introduisant un doigt dans une narine on perçoit nettement la cloison recouverte par la peau intérieure, (muqueuse).
Plus une structure est complexe et plus les corrections chirurgicales peuvent et doivent être précises. La chirurgie esthétique du nez est un art.
La moindre petite erreur ne sera pas pardonnée et sautera aux yeux quand elle ne sera plus masquée par l’œdème post opératoire.
Pour cela un nez bien fait s’améliore dans le temps alors que mal fait, tous les détails des fautes techniques, apparaissent petit à petit dans le temps.
Par cette précision et l’étendue de ces possibilités, la chirurgie du nez, correctement réalisé, est une chirurgie "miraculeuse".
L’analyse du nez et de la demande sont l’objet d’une étude précise .
La situation d’ensemble de la pyramide nasale est déterminée, ainsi que la forme de chaque structure et sa responsabilité dans les déformations incriminées.
Pour chaque déformation pointée un ou plusieurs gestes adaptés existent. Tout peut être modifié précisément et à la demande.
Il n’y a jamais lieu de systématiser et de stéréotyper une intervention globale. Le résultat le plus naturel sera obtenu quand on aura supprimé les défauts disgracieux tout en respectant ce qui est joli ou peu gênant. Chaque nez bénéficie donc de son traitement spécifique.
Toute opération a visée purement esthétique, si elle ne doit en aucun cas compromettre la respiration ou la mobilité, doit au contraire déceler et traiter un problème affectant la perméabilité des fosses nasales.
Un nez ne pourra être beau que s’il fonctionne bien. Un nez même joli à l’état statique, s’il reste figé a la mimique ou s’il respire mal est réduit a l’état de décoration gênante et ne garde pas longtemps son caractère satisfaisant.
La quasi-totalité des nez peut être modifiée dans tous leurs paramètres, (hauteur, largeur, longueur, angles, formes et position des narines), par une seule incision interne et invisible qui respecte en plus l’intégrité de la muqueuse. Cette dernière est désolidarisée en bloc des structures ostéocartilagineuses avant leurs modifications. A la fin de l’intervention elle est comme la peau, redrapée sur les nouvelles structures solides.
Cela fait partie intégrante du "miracle" et de la grande satisfaction intellectuelle de cette intervention reine en chirurgie esthétique.
En s’en privant volontairement, par de multiples incisions internes et bien pire par des incisions cutanées, sur la columelle, (partie allant de la lèvre supérieure à la pointe du nez , séparant les orifices narinaires), les bases narinaires ( zones allant de la columelle aux ailes du nez) ou carrément sur le dos du nez, on diminue considérablement cet intérêt surtout quand ce n’était pas nécessaire.
La chirurgie primaire du nez, (première intervention) peut se faire dans sa quasi totalité sans ces incisions, de même que sans greffe, réintroduction et autre colmatage divers.
Il s’agit en effet dans la majorité des cas d’une réduction des différents paramètres. L’augmentation de volume assez rare de première intention nécessite des greffes cartilagineuses ou des implants destinés à cet effet.
Ces techniques présentent leur véritable intérêt dans des cas bien particuliers de nez hors du commun et surtout dans les rhinoplasties secondaires, (deuxième intervention) fréquents en matière de rhinoplastie.
Enfin en modifiant le squelette ostéocartilagineux le chirurgien esthétique change le rapport contenant/contenu mais sans avoir la possibilité d’enlever de la peau, (puisqu’il ne veut pas faire de cicatrice cutanée). Pour cela son analyse, son projet et ses gestes doivent tenir compte de ce paramètre incontournable pour que la peau puisse s’adapter parfaitement au nouveau squelette. La chirurgie esthétique du nez a été complètement modernisée par un chirurgien français le Docteur Guy Jost dans les années 80. Il a eu peu d’élèves à qui il a transmis sa passion et ses connaissances de la rhinoplastie.
A l’ablation du plâtre ou du pansement on voit immédiatement la nouvelle forme du nez.
La compression relative du pansement retirée, le nez enfle, et l’ensemble du résultat est noyé dans un œdème qui masque la véritable finesse des gestes.
Seul le patient est concerné par cet état, son entourage proche voit bien que le nez ne semble pas "fini", mais les relations moins proches ne remarquent rien. Le patient lui sent nettement que son nez est "dur", sensible et figé par cet œdème, dont la différence de souplesse avec le reste du visage lui font souvent dire que sa lèvre supérieure elle aussi semble modifiée.
Tout au long des semaines suivant l’intervention, le dégonflement va s’effectuer et ce de manière irrégulière.
Un matin par exemple en fonction de la position adoptée pendant la nuit, le nez sera plus enflé d’un coté que de l’autre, sans pour cela présenter de caractère inquiétant.
Les fractures osseuses consolident en six semaines, mais durant cette période rien ne peut se déplacer à moins d’un traumatisme important.
La solidité du nez une fois cicatrisé est équivalente à celle de n’importe quel nez.
Le patient voit progressivement tous les reliefs se dessiner, son nez retrouver sa mobilité et sa respiration gênée au début redevenir normale, voire s’améliorer si une correction a été faite à ce niveau.
A la fin, le nez acquis, parfaitement naturel est indécelable même s’il a subit des transformations importantes et évidentes.
Comme pour le lifting certaines mères trouvent leur fille tout à coup resplendissante sans savoir pourquoi.
Au total, la rhinoplastie bien faite est l’intervention de chirurgie esthétique satisfaisante par excellence.
Aucun
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